Il s’agit d’une opération exclusivement manuelle et très chronophage. Le dédoublage doit être réfléchi selon les critères énoncés ci-dessus.
Une vigne avec une forte densité foliaire et un entassement de la végétation pourrait éventuellement subir un dédoublage dans un objectif qualitatif : améliorer l’aération du feuillage et des grappes du pied de vigne et limiter les risques phytosanitaires.
Le dédoublage est aussi mis en place pour éviter une surcharge fruitière d’une part et faciliter la taille d’autre part. Il est aussi possible de ne pas procéder au dédoublage mais de réduire la charge par de l’éclaircissage qui est une pratique moins chronophage mais plus corrective encore, puisqu’elle intervient plus tardivement.
Par mesure de précaution, et dans le cas d’épisodes climatiques extrême comme le gel, lorsque les bourgeons primaires ne sont pas sortis ou ont été abimés, les bourgeons secondaires peuvent être laissés, afin de se rapprocher au maximum de la charge prévisionnelle raisonnée au moment de la taille.