Le vin est-il très favorable au développement de Brettanomyces bruxellensis ?
Lorsque le fermentation malolactique est languissante ou très tardive, le milieu est favorable au développement de B. bruxellensis productrice de phénols aux odeurs animales. Elles peuvent se développer conjointement aux bactéries lactiques. Une fermentation lente est donc à éviter sur des vins très propices au développement de cette levure.
Dans le cas où le milieu est assez facilement fermentescible et où il n’y a pas d’historique de déviations dus aux bactéries lactiques, la FML indigène peut s’envisager sans problème à condition d’être rigoureux sur le suivi et le contrôle des températures.
De même, sur des milieux très sélectifs et contenant peu d’acides phénoliques, les risques sur la FML sont moindres. C’est régulièrement le cas sur le Pinot Noir où les FML se déroulent parfois après le premier hiver de l’élevage et bien souvent sans déviation organoleptique.