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Le bouchon colmaté : il s’agit aussi de bouchons en liège. Cependant, une opération supplémentaire est nécessaire face au nombre important de lenticelles présentes sur le liège. Un colmatage à base de colle et de poudre de liège permet d’obturer ces lenticelles.
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Les bouchons à base de granulats de liège : ces bouchons sont fabriqués à base des chutes et de découpes de lièges. Leur avantage est leur homogénéité à la fois dans le bouchon et entre les bouchons. Ils sont très intéressants pour les rotations plus courtes.
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Le bouchon aggloméré : est composé de granulés de liège collés entre eux avec une colle alimentaire
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Le bouchon technique : aussi appelé bouchon 1+1, est composé d’un corps de bouchon en chute de liège puis de deux rondelles de lièges aux extrémités.
Le bouchon technologique : est composé de micro-granules de chutes de liège assemblés entre eux par une colle alimentaire.
Le bouchon en liège bénéficie d’une image noble et traditionnelle bien qu’il y ait un risque de goût de bouchon dans le vin. En effet, le liège peut contenir du 2,4,6 trichloroanisole (TCA), molécule responsable du goût de bouchon dans le vin. Des contrôles qualité permettent de rejeter les lots de bouchons contaminés et de limiter le risque de contamination du vin une fois en bouteille. Certains bouchonniers ont mis au point des méthodes pour écarter les bouchons à risque et proposer une gamme garantie sans TCA.
Les bouchons en liège sont les obturateurs qui ont la plus faible empreinte carbone. En revanche, ils demandent plus de surveillance concernant les conditions de stockage. En effet, le liège est un matériau « vivant » qui de ce fait est sensible à l’hygrométrie et la température. Il faut donc veiller à les stocker dans des conditions optimales. L’humidité du bouchon doit être conservée entre 4 et 8%. Il est souvent recommandé de les utiliser quelques mois après leur fabrication. Enfin, ces bouchons permettent le passage de l’air à travers leur structure poreuse et chaque obturateur est caractérisé par un taux de transfert de l’oxygène (aussi appelé Oxygen Transfert Rate OTR) (Voir partie Gestion de la mise en bouteille).