C’est une pratique envisageable, facilement réalisable et qui peut avoir son intérêt. Les bourbes influent sur la dégustation et donc sur la qualité perçue du vin de presse en question. C’est une technique possible mais pas indispensable.
C’est une pratique pertinente pour les premiers jus de presses qui sont toujours très troubles.
Sur un pressoir vertical, l’effet auto filtrant du marc conduit à des vins assez clairs après 0,3 bar de pression, il n’est alors pas utile de créer une étape de clarification supplémentaire.
Sur un pressoir horizontal, les différentes rebêches du programme conduisent à une turbidité toujours élevée. Il est alors possible d’envisager cette technique avant entonnage par exemple avec une clarification de 48 heures.
Dans certains cas, l’utilisation d’enzymes pectolytiques peut être envisagée afin de clarifier un milieu riche en pectines. Ces dernières freinent la clarification naturelle du vin.