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4.3.1.b Choix du mode d’écoulage

Comment réaliser l’écoulage ?

L’écoulage se pratique à l’aide d’une pompe avec un débit important au début puis de plus en plus faible lorsque le pompage devient plus difficile. Il faut brancher son système sur la vanne de soutirage d’une cuve ce qui évite de récupérer les lies grossières dans le vin de goutte.
Lorsque le débit est bas et qu’il y a quand même de l’air, il est possible de laisser la cuve se réessuyer avant de reprendre le pompage. Il y a en effet du jus dans le marc qui va naturellement redescendre en bas de la cuve. Dans certains cas, 12 heures passent entre les deux pompages lorsque l’écoulage commence le soir précédent le pressurage. Le vin issu du second pompage est alors assemblé au vin de goutte.

Faut-il inerter lors de l’écoulage ?

A ce stade il est en général inutile d’inerter le système puisque le vin est encore saturé en CO2. Cependant sur une cuvaison très longue ou un vin très sensible il est possible d’inerter les tuyaux et la cuve d’arrivée. De même, dans le cas où le marc est laissé en ressuyage, il est pertinent d’inerter la cuve afin d’éviter les dérives microbiennes.

A quelle température le vin doit être lors de l’écoulage ?

Lors d’un écoulage en fût, il est pertinent d’entonner à une température proche de celui du lieu d’entonnage. Par exemple si la cave où se situent les fûts est à 16 °C, la température du vin devra être légèrement au-dessus. Une température en dessous conduirait à un débordement dans les prochains jours. En effet, le volume d’un liquide augmente avec la température.

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