1.4.1.c Quel est l’environnement de la parcelle ?

Quel est le climat environnant ?

De combien sont les précipitations annuelles moyennes ?

La pluie est un des critères dominants au niveau du climat. Chaque cépage a plus ou moins de résistance / tolérance à la sécheresse, il est donc très important de prendre ce facteur en compte dans le choix du cépage. Il faut essayer de récupérer les données météorologiques les plus proches de la parcelle afin d’avoir le résultat le plus fin possible.

Qu’en est-il des températures journalières ?

Afin d’avoir le maximum d’informations permettant de choisir au mieux son cépage, il est intéressant de trouver l’historique de la température et de l’ensoleillement de la région ou de la zone la plus proche de la parcelle. La question sous-jacente étant « mon cépage va-t-il arriver à maturité ? ». Le climat conditionne en partie la maturité du raisin. Chaque cépage a un nombre de degré jour minimum pour atteindre sa maturité (Echelle de Huglin). (Choix du mode de conduite)

Comment se comporte le vent au niveau de la parcelle ?

Certains cépages sont sensibles au vent et risquent d’avoir de nombreux rameaux cassés. C’est donc un phénomène à prendre en compte mais qui peut être modulé ensuite par le mode de conduite du vignoble.

Comment est la topographie de la parcelle ?

Est-ce que la parcelle est à plat ou sur une colline ?

Cette information permet d’en savoir plus sur l’exposition au soleil, au vent ainsi que le comportement face aux pluies. Une étude topographique est nécessaire pour bien appréhender les potentialités de sa parcelle et donner plus de puissance à l’étude de sol.

Quelle est son exposition au soleil ?

Dans le cas d’une parcelle en coteaux, selon l’exposition qu’elle aura, la maturité sera différente. Par exemple, sur un versant nord, l’exposition au soleil sera moins importante qu’un versant sud. Il vaudra alors mieux planter un cépage un peu plus précoce au Nord.

Y-a-t-il une forme particulière pouvant modifier la situation face au gel ou au régime hydrique ?

Par exemple, la présence d’une cuvette en bas de pente peut provoquer la présence d’air stagnant et une plus grande sensibilité aux gels tardifs. Un cépage dont le débourrement est précoce est alors à éviter si possible.
Autre exemple, si la parcelle est concave, le problème est le même et il peut aussi y avoir une accumulation d’eau en son centre.

Quel est le microenvironnement de la parcelle ?

La présence d’un point d’eau, d’une forêt ou encore d’un mur à proximité de la parcelle vont avoir un impact sur le micro climat de cette dernière et plus particulièrement sur les risques d’apparitions de maladies. En effet, cela conduit à plus d’ombre et/ou d’humidité au niveau de la zone des grappes. Cela pourrait aussi modifier les vents. Il vaudra alors mieux privilégier des cépages un peu plus résistants aux dites maladies ou encore des cépages plus précoces selon les cas puisque l’ensoleillement sera potentiellement différent.

L’aspect environnemental est également à prendre en compte. Les risques de pollutions potentielles sont à garder en tête notamment à proximité d’un cours d’eau, des habitations, des écoles, etc. Il faut parfois envisager l’installation de haies, qui est dans certains cas obligatoire pour limiter les dérives de produits phytosanitaires.
Une haie peut baisser la ZNT de certains produits. De même, elle peut modifier les vents de la parcelle donc son microclimat. C’est un élément à raisonner avec attention lors de la plantation tout comme le reste de l’exploitation de la parcelle.