A noter que cet indice évolue avec le réchauffement climatique. En côte d’or par exemple, nous sommes passés d’un IH aux alentours des 1700 dans les années 80 à un IH aux alentours des 1900 sur les années 2010. Cela pose énormément de questions pour le futur de tous les vignobles, puisque nos moyens d’actions sont pour le moment limités.
Lorsque l’on sait où nous nous situons, il faut regarder les besoins du cépage que l’on plante. Les valeurs suivantes sont données pour obtenir un vin avec taux de sucres entre 180 et 200 g/L.
| Valeur d'indice Huglin | Cépages |
|---|
| 1600 | Pinot Blanc / Gamay |
| 1700 | Pinot Noir / Chardonnay / Sylvaner |
| 1800 | Cabernet Franc |
| 1900 | Cabernet Sauvignon / Chenin Blanc / Merlot / Sémilion / Riesling |
| 2000 | Ugni Blanc |
| 2100 | Cinsault / Grenache / Syrah |
| 2200 | Carignan |
| 2300 | Aramon |
Ce tableau donne une idée de la maturité que notre cépage pourrait atteindre sur un climat donné. S’il est planté sur un climat plus chaud, il donnera des vins à maturité plus importante.
En connaissant ces différents éléments nous connaissons notre besoin d’ensoleillement. On peut alors prendre en compte l’orientation de notre parcelle.
Cela se passe en deux temps :
Premièrement si l’on est sur un coteau, l’orientation de la parcelle va énormément influer sur l’ensoleillement des pieds.
Deuxièmement, il faut raisonner l’orientation des rangs eux-mêmes puisque c’est notre seul moyen d’action.
Exemples : Sur un coteau orienté nord il y aura moins d’ensoleillement il faudra donc peut-être privilégier une plantation nord-sud ou nord-ouest / sud-est.
A l’inverse si on a besoin de limiter un peu l’ensoleillement il vaut mieux planter en est / ouest.
La combinaison de tous ces critères permettra de choisir au mieux l’orientation de la parcelle.
Vue aérienne Château Latour (Crédit: E. Fenouil)