La lutte contre les maladies et ravageurs est principalement chimique. De nombreuses questions se posent alors concernant l’impact de ces produits sur la santé et l’environnement (toxicité, populations des insectes pollinisateurs, pollution, induction de résistances…etc.).
De plus en plus d’insecticides de synthèse sont interdits par l’Union Européenne pour leur impact néfaste sur l’environnement et notamment les populations pollinisatrices d’abeilles, c’est le cas des néonicotinoïdes par exemple.
Dans ce contexte, sont développées de nombreuses alternatives à ces produits. Qu’elles soient à base d’extrait de végétaux, d’excréments d’animaux, de molécules élicitrices ou encore d’organismes auxiliaires, ces alternatives n’ont pas toutes et toujours témoignées d’un fonctionnement aussi efficace que les produits classiquement utilisés. C’est la raison pour laquelle leur utilisation, faite en complément, vise généralement à la réduction de la protection chimique.